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Le racisme caché au Québec : le racisme que personne ne veut voir

8 décembre 2024 par
Le racisme caché au Québec : le racisme que personne ne veut voir
360 actu


Ne fais pas ta farouche, lis et tu comprendras !

Les gens disent toujours qu'il faut se regarder avant de parler des autres, alors regardons-nous en tant que Québécois.

 

LE PETIT PEUPLE BLANC MÉPRISÉ !

Près de 400 000 personnes nées au Québec subissent du racisme systémique depuis leur naissance, tant de la part du gouvernement que de certains segments de la population, y compris des immigrants établis au Québec qui se disent Québécois sans connaître les fondements historiques du peuple qui les accueille.

 

Penses-tu au Québécois comme à un Blanc francophone ou à l'ensemble du peuple du Québec ?

Si tu choisis le premier choix, tu fais sûrement partie du problème sociétal. Ce qui veut dire qu'à tes yeux le mot Québécois n'a aucun sens ni aucune appartenance en tant que peuple distinct au Canada en 2024.

Le double sens du racisme au Québec se manifeste de manière complexe, comme le démontrent les récents événements et débats politiques.

L'incident de Shake La Cabane à Montréal, proposant une tarification différenciée selon la couleur de peau, a suscité une vive controverse et des critiques de la part des élus québécois.

Pour commencer, celui qui a eu l’idée de faire cela l’a échappé solide.

Vous savez ce qui est le plus ironique dans cette situation ? Cet établissement mentionne que les Noirs, Autochtones ou personnes de couleur auront un prix avantageux.

Comment font-ils pour savoir qui est qui et savent-il seulement que les gens qui sont blancs et Métis qu’ ils sont aussi considérés comme étant Autochtones au sens de la loi fédérale et aux yeux de la Cour suprême du Canada ?

Le Québec est le champion du monde quand il vient le temps de régler ou de regarder le problème des autres, mais quand c'est le temps de régler les injustices raciales et la discrimination systémique des Métis du Québec, là non, c'est trop, alors on n'ose pas en parler. Nous préférons, en tant que Québécois, parler et régler le problème des autres.



L’HYPOCRISIE HISTORIQUE DU GOUVERNEMENT

Tous se souviennent de Philippe Couillard qui a dirigé un gouvernement libéral majoritaire après avoir remporté les élections générales de 2014. François Legault lui a succédé à la suite de la victoire de la Coalition avenir Québec aux élections de 2018, formant également un gouvernement majoritaire. Prenez note que M. Legault est encore en fonction à titre de premier ministre du Québec avec un gouvernement majoritaire.

Ces mêmes élus qui négligent la reconnaissance au Québec des Métis depuis l'arrêt Daniels de la Cour suprême du Canada en 2016.

Parce que c'est sûr qu'aucun élu ne connaît le labyrinthe administratif pour une reconnaissance officielle qui est digne des 12 travaux d'Astérix.

Aucun élu provincial ni même fédéral ne s'est exprimé à ce sujet et n'a aucunement mis en place des ressources d'obtention de reconnaissance. 

 

 

C'EST QUOI UN MÉTIS NON INSCRIT ?

L’article 12(1)b) de la Loi sur les Indiens, raciste et discriminatoire !

L'arrêt Daniels de la Cour suprême du Canada en 2016 a reconnu que les Métis et les Indiens non inscrits sont des "Indiens" au sens de la Loi constitutionnelle de 1867, ce qui signifie que le gouvernement fédéral a la compétence législative à leur égard.

Cette décision historique reconnaît que les Métis et les Indiens non inscrits doivent être considérés comme « Indiens » au sens de l'article 91(24) de la Loi constitutionnelle de 1867.

Cette décision a ouvert la voie à plus de 400 000 personnes, y compris des personnes considérées comme blanches, de demander leur reconnaissance en tant qu'Autochtones.

Un Métis non inscrit est une personne d'ascendance mixte autochtone et européenne qui n'était pas officiellement reconnue comme Métis par le gouvernement depuis 1876, soit 9 ans après la création du Canada fondé en 1867.

Cette non-reconnaissance faisait partie d'une stratégie plus large visant à assimiler les peuples autochtones, y compris les "Indiens", le plus rapidement possible.

Cette situation découle d'une discrimination historique basée sur le genre : les enfants de femmes autochtones avec des hommes blancs perdaient leur statut, tandis que les enfants d'hommes autochtones avec des femmes blanches le conservaient. Un tournant majeur dans cette situation a été l'arrêt Daniels, rendu par la Cour suprême du Canada.

Tous les enfants dont la grand-mère ou l'arrière-grand-mère étaient autochtones sont concernés par cette décision. Cela représente un grand nombre de personnes qui sont Métis et reconnues, mais en même temps non reconnues tant qu'elles n'ont pas demandé leur carte.

C'est une belle hypocrisie, sachant que le gouvernement connaît très bien qui est qui, ainsi que les dates et lieux de naissance de nos arrière-grands-mères. En fait, le Canada fait tout pour que cette information ne se répande pas dans le public.


 

LE GOUVERNEMENT AVEUGLÉ  ?

Cependant, cette décision n'a pas entraîné de changements significatifs dans la reconnaissance des Métis au Québec, à moins que ta descendance ne provienne de l'Ouest canadien.

Au Québec, le gouvernement provincial ne reconnaît pas de nation métisse sur son territoire, contrairement à l'Ouest du pays.

Les communautés métisses du Québec continuent donc leur combat pour établir leur légitimité, qui passe d'abord par une reconnaissance de leur existence au niveau provincial.

Le processus de reconnaissance est très complexe. Ce processus, souvent long et difficile, peut effectivement décourager de nombreuses personnes cherchant à faire reconnaître leur identité métisse.

Bien que le racisme soit un sujet largement discuté, on n’aborde jamais la discrimination entre personnes blanches. La reconnaissance des droits des Métis du Québec pourrait être un point de départ pour résoudre ce problème complexe.

Se regarder dans le miroir, apercevoir, voir, y croire et sortir de l'entonnoir. N'est-ce pas l'espoir ?


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